... textes

Sans refuge possible

Le monde visible est rempli de mots
mpbgraph Ils sont partout…
Percutent l’esprit, traversent l’œil
nous détournent de la réalité  et des taches à accomplir
Enivrent jusqu’à l’abus écœurant, d’être malade comme un chien sans tête
Cracher ses tripes, souffrir les mots, écrire…
Souiller la pureté des pages blanches

Fermer les yeux pour ne plus les voir, Aie ! les sentir quand même !
Souvenir,
D'une pensée formaliste pour une dictature universel,
Dictée de mots commandée par un ordre.
Les mots immigrants, les mots immigrés
Les mots sans papiers…
Les mots tolérés, les mots interdits,
Les petits mots d’amour, les gros mots de la colère.

Prison de mots détenus pour le langage
Parler, mentir,
Croire  pour trouver le remède…
S’évader de ces maux pour trouver la formule qui soulage,
Qui arrête, qui stoppe l’hémorragie des phrases, qui maîtrise le flux.

Se prendre pour un mot pour s’en détacher,
Oui ! Mais lequel ? Pour combien de temps ?
Aquarium,
Je suis un aquarium !
Plouf, déconnecté de mon milieu naturel
En apnée, mais je respire, fini la cohérence du sens.
Je flotte,
Je retrouve l’agrément d’une observation distante,
Rêverie,
Ah ! Tiens, l’ermite des mers sort de sa coquille

Je me souviens,
Avoir rencontré Palomar, dans une librairie, rue Mont royal sur le plateau.
A côté d’un livre enchaîné à un poteau, comme l’anti-vol à une moto.

Une pensée pour Marip me traverse…
Je recolle les morceaux, ça y est ! C’est de ta faute….
L’autre soir, rappelle-toi,
Tu m’as fait lire et tu m’as prêté des mots de Pessoa, de Cadou…
Des mots contagieux !
Des mots de fièvre.

Aller ! npp… (n’en parlons plus)
28.06.2007
Partir ... en chemin avec Marip. (lien)

Bookmark and Share

Le démon de midi

En accusant  d’être à l’image de sa mère,
L’homme enfant,
Prend la fille couchée dans son lit
Joue à merveille sans se rependre,
Et blesse aux larmes blanches
Cette présumée innocente

26/12/2004

Bookmark and Share
 

Sans attendre 


C’est la course contre la montre,
D’une électrolyse,
Séparant les êtres.

Le trépan soliste,
Arrache ses humeurs
Aux couvertures du temps.
Il danse,
Pour que la pluie des mots,
Gonfle à sang,
La trouvaille de l’instant …

Il se taille une bonne mine,
Affûte son refrain,
Et coupe dans le vif des sentiments.

Le passeur d’idée va jouer son rôle,
Pour une petite symphonie étoilée !

Chocolat, champagne
Et sourires partagés.
Le miel, les abeilles…
Le vent que la fourmi oublie,

La cabane de l’ermite n’a pas disparu…
J’ai cherché le pardon et je n’ai trouvé qu’un rêve mort. 

19.06.2007

Bookmark and Share